On ne sait jamais sur quoi on va tomber!
Des branches, de la bouette, des sourires, des mentals breakdowns… C’est ce qui fait de l’ultra-trail un sport si enivrant.
Mais….
Quand tout cela ne fonctionne pas comme on le voudrait, quand on tombe, on se blesse, on n’est pas capable de manger, qu’est-ce qu’on est supposé faire?
C’est ce qui m’est arrivé depuis le début de la saison.
À Qc Méga Trail, je n’étais pas capable de m’alimenter suffisamment pour pouvoir compléter mon 110 km.
Dimanche dernier, au 40 km du Mont-Tremblant organisé par la MEC, je suis tombée sur une belle grosse racine à cause d’une glissade dans de la boue.
Qu’est-ce qui fait que la saison dernière ait été idyllique, mais que cette année, j’ai de la difficulté à compléter une épreuve ?
Je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que oui, on ne sait jamais sur quoi on va tomber, mais on peut choisir de comment on réagit face à cet inconnu. C’est la seule chose sur laquelle on a un contrôle. Et je choisis toujours d’apprendre et de trouver d’autres objectifs, motivations et de toujours avoir du plaisir dans ce que je fais. Parce que courir, c’est ce que j’aime le plus.
Est-ce que ne pas avoir complété ces épreuves détermine la personne que je suis ? Non. Ce qui fait de moi ce que je suis, c’est ce que j’accomplis jour après jour, avec passion. Ce n’est pas mon nombre de kudos sur Strava, ni le nombre de likes sur Instagram, mais bel et bien les choix que je fais jour après jour dans ma vie.
Alors, pendant que j’écris cet article, assise sur mon divan ayant de la difficulté à marcher et la cuisse bleue, je pense à mon prochain entraînement et j’ai hâte de pouvoir courir, pour nul autre que moi-même.
A. 🙂
Photo : Courtoisie