Fire Fly, je m’y suis inscrite, le trois heures, pour découvrir l’organisation et l’endroit en prévision du Bad Beaver Ultra, seulement deux semaines plus tard… Initialement, je ne le voyais que comme un entraînement, une dernière longue et finalement, je me suis souvenue de mes meilleures performances. J’ai opté pour écouter mon corps et me faire confiance : comme j’ai bien fait!!! Une deuxième position chez les femmes a même été le bonus de mon aventure!
On dit souvent, en course, qu’on doit faire ses propres expériences… Chute du Diable, le 35 km en 5 h 15 en septembre 2016, une semaine après avoir couru le demi de Québec. Bromont Ultra, le 55km en 8 h 15 en octobre 2015 alors que je n’avais pratiquement jamais couru en trail et aucun « taper »… Mes deux meilleures courses trail côté satisfaction personnelle; au-delà du chrono, c’est comment je me suis sentie tout au long de l’évènement qui me rend fière et qui m’a tant fait aimer le trail… J’ai ce même pattern qui a été vécu sur route précédemment.
Ma course A de 2018 est le Bad Beaver Ultra. C’est aujourd’hui, dimanche 22 juillet, dans le cadre du Fire Fly, que mon corps a décidé d’oublier le mollet qui faisait son capricieux depuis juin et d’être au top, alors aussi bien en profiter.
Samedi, je me suis rendue sur le site, au camp Fortune dans le parc de la Gatineau, pour une reconnaissance, un petit 5 km. Les jambes dévalaient déjà le sentier; ma tête me disait de ralentir, ce que mes jambes oubliaient aussitôt… Il en a été de même dimanche pendant la course, sauf que mes pensées se sont tues. Et si y aller trop relaxe endormait mon corps, le rendait paresseux? Cette recette m’a convenu dans le passé, pourquoi ne pas la remettre de l’avant?
J’ai donc eu une superbe expérience au trois heures du Fire Fly, une boucle d’environ 4,5 kilomètres avec 180-200 mètres de dénivelé; des roches, des racines, des vélos de montagne, un parcours roulant composé principalement de single tracks. Je n’ai jamais eu à m’arrêter au ravitaillement étant partie avec 1,5 l de liquide (il m’en ai resté!), un jus de pamplemousse, deux fruits, un gel et une compote pour bébé. Une pluie parfois intense a été la bienvenue pour me rafraîchir!
J’ai complété la première boucle en 36 minutes alors que je visais 40-44 minutes et je suis demeurée relativement constante pour les boucles subséquentes. Je n’ai ralenti que sur quelques sections aux deux dernières boucles étant donné la pluie qui les avait rendues plus glissantes. Comme je n’arrêtais pas au ravitaillement, je me suis servi de la plus grosse montée du parcours comme zone de cooldown/manger/boire/Glide. En prime, ma fille m’a fait l’honneur de courir les derniers mètres à mes côtés.
J’ai déjà hâte au 2 août pour prendre le départ du Bad Beaver Ultra. Mon mental est à son meilleur et le corps suivra sûrement, d’autant plus que le mollet est resté tranquille!!!
Durée | Distance | Dénivelé |
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km | m | |
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