La Virée Nordique de Charlevoix me faisait de l’oeil depuis quelques années. Depuis ma métropole montréalaise, l’appel d’une aventure hivernale au milieu des éléments naturels bruts, avec la neige, la glace, le vent, le froid, se faisait sentir.
C’est que Charlevoix, au milieu de février, incarne l’hiver québécois. C’est presque sa définition. Un fleuve Saint-Laurent gelé, couvert de blocs de glace lourds comme des camions, une étendue de neige étincelante sous un ciel bleu lumineux, une sorte de pureté naturelle qui fait ouvrir grand les sensations.
Je me trouvais au départ du marathon de ski de fond, à Baie Saint-Paul, en simple témoin. Caméra au cou, plutôt que skis aux pieds, j’ai accompagné les participants sur la plaine de l’embouchure de la rivière du Gouffre, avant de les rejoindre plus loin, à Saint-Joseph-de-la-Rive. Je me suis mordu de ne pas être moi-même sur le parcours.
Je n’aurais pu ramener ces images. Je ferai le ski l’an prochain, souhaitons-le.
Toutes les photos : Vincent Champagne