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Harricana et l’ambivalence des émotions…

Finir ma course, sur mes deux jambes, courbaturées certes, mais nullement blessées. Encore suffisamment d’énergie pour faire un peu de bénévolat et aller cueillir les bleuets sauvages qui ont agrémenté ma course (comprendre ici, super position accroupie que les quadriceps n’apprécient guère…).

Côté alimentation, que du positif; tout a bien passé et le niveau d’énergie a été bon tout au long de l’événement. Aucun mal de cœur. Ma gestion des ravitaillements : impeccable! Selon Garmin, j’aurai pris moins de cinq minutes, sur toute la course pour les cinq ravitaillements, pour y remplir mes bouteilles et manger un peu; aucune perte de temps.

De magnifiques paysages, de belles rencontres: Mia, Doudja, Alex, Érika et j’en passe. Du bon temps avec ma fille à fermer le nouveau parcours du cinq kilomètres qui est franchement génial, un gros bravo. 100% trail, c’est vraiment de toute beauté; le tracé par excellence pour découvrir la course en sentier.

Courtoisie

Mon temps, dans la moyenne: très acceptable en fonction de mes capacités et de mes contraintes actuelles. Qu’est-ce que je pourrais demander de plus? Et pourtant une partie de moi est déçue; je visais 9 h 30 (réaliste?) et j’ai fait 9 h 56… pourquoi ce 26 minutes m’affecte autant? D’autant plus que je ne cours pas pour la performance, du moins c’est ce que je pense. J’aime m’améliorer, c’est certain. Toutefois, par-dessus tout, je recherche ce sentiment de liberté que me procure la course en sentier et je cours les événements pour obtenir un cadre sécuritaire où en profiter tout en découvrant d’autres endroits en plus de tout ce côté social.

J’ai déjà hâte au Bromont Ultra et à la prochaine édition. Harricana est un incontournable en trail au Québec; 2020, j’y serai!