J’ai plongé dans les stages races dans tous les sens du terme avec le Trans Vallée… 2016. Je découvre le concept de courir plusieurs jours consécutifs : c’est le coup de foudre! 2019, je m’attaque à nouveau à l’événement et alors que je partage mon impression que le parcours au troisième jour nous offre enfin un peu de répit, je fais le plus beau vol plané de ma fin de semaine… Une bonne chute!
Heureusement, ça sera sans conséquence. J’ai rapidement repris mes esprits et complété le Trans Express de la 12e édition du Trans Vallée 2019 sous une température idéale, sur un site enchanteur, avec une organisation bien rodée et une ambiance du tonnerre. Le tout, avec un objectif bien précis en tête : battre le numéro 109 de 2016, c’est-à-dire moi-même trois ans avant!
Édition 2016, photo d’une photo de Guillaume Millet
Le Trans Express comprend trois courses en trois jours, 10-10-21. Moi qui raffole des stages races (Alps2Ocean et Bad Beaver Ultra); l’occasion rêvée pour découvrir les courses sur plusieurs jours avec un budget et un volume accessible pour plusieurs (il n’y a pas de temps de coupure et on est loin du 3550$US du Grand to Grand). C’est également une opportunité pour courir de nuit en trail sans faire un ultra.
Les parcours sont techniques et peuvent facilement être très bouetteux. Le Trans Vallée est réputé pour être parmi les plus difficiles au Québec. Des roches et des racines; il y en a à profusion, tout comme les nombreux points de vue mémorables. 2019 s’annonçait sous la pluie; ne jamais se fier aux conditions météorologiques. Quelques averses lors des épreuves, seulement agréables; la nuit du samedi au dimanche a toutefois arrosé abondamment les sentiers… C’est assurément une course à faire au Québec.
Au départ de la dernière journée
De mon côté, je conclus ma fin de semaine avec le sentiment de mission accomplie; une amélioration de 12 minutes par rapport à 2016 et la surprise de prendre la troisième marche du podium.
Une belle surprise!