Depuis plusieurs années, le premier lundi du nouvel an signifie pour moi le début officiel de ma préparation pour atteindre l’objectif principal de la saison à venir que je me suis fixé dans les semaines, les mois précédents. Évidemment, cette année, l’objectif est de terminer la course UTHC 125. Dans mon fort intérrieur, j’ai aussi un objectif de temps afin d’avoir de quoi de concret, car je fonctionne au concret. Mais une fois dans les trails, si je vois que je suis en train de manquer mon objectif secret j’en fais pas de cas. Je vise la ligne d’arrivée.
Je prends toujours une pause à l’automne pour faire le vide, pour laisser la place à autre chose que planification, organisation et discipline. Pour reposer mon vieux corps. Pour prendre le temps de faire et penser à autre chose. Je tente toujours de limiter les dégâts, j’y arrive pas nécessairement super bien alors ils sont quand même importants. Toutefois, cette année, bien que je n’ai pas eu l’automne et le début d’hiver tel qu’anticipé, j’ai réussi à garder le fond de ma saison 2020. Je crois que je commence l’année dans une des meilleurs formes que je n’ai jamais eu en janvier.
Ça ne veut pas dire que je suis prêt à me lancer tout de suite dans une longue de quelques heures, oh que no !! Ça veut dire que je retrouverai mes marques rapidement. Ça veut dire que je peux tout de suite penser à faire du bon volume sur une base de 7 jours.
J’ai 8 mois devant moi afin de me préparer. Je l’ai découpé en 4. 4 blocs de 8 semaines. Et sur 8 semaines, j’ai 4 grosses semaines d’entraînement. Je vais prendre le premier bloc pour préparer mon corps à prendre les sorties, les distances, le dénivelé. Je vais prendre le 2e bloc pour finir mon hiver et faire ma sortie ultime de course en raquette. Si j’y arrive, ce sera de bon augure pour la saison chaude. Je vais prendre le 3e bloc pour prendre les bornes en forêt. Pour prendre le dénivelé. Car, oui, pour faire une telle course faut avoir du volume derrière la ceinture, mais faut aussi avoir du dénivelé. Je pense que c’est une des difficultés des courses si longue. La distance ne va pas sans le dénivelé, et vice versa. Bref, ce 3e bloc sera sans doute le plus important. Mais pour y arriver bien préparé, le 2e bloc vaut lui aussi son pesant d’or. Vous me voyez venir… pour faire un bon 2e bloc, le premier ne doit pas être pris à la légère. Ce que je veux dire au bout du compte c’est que chacune des phases est capitale. Je vais finalement prendre le 4e bloc pour finaliser ma préparation et faire de la maintenance. Si je suis pas prêt en août pour faire ma course, ça voudra dire que je n’ai pas respecté mon plan. J’aimerais me lancer dans cette aventure, dans la nuit du 10 septembre prochain, en toute confiance et sereinité.
L’agenda de mes principales sorties est déjà bouké. Tout est dans mon fichier Excel. Je fonctionne avec ça depuis toujours. Pas de Strava pour moi, ou autre gugusse. Mon fichier Excel; tout est y !! J’y inscris chacune de mes sorties, du premier lundi de l’année jusqu’à la fin de ma saison, distances, temps, dénivelé. Que ce soit en vélo, en ski de fond, course sur route, trail, etc. Bien sur, tout se calcule automatiquement. C’est mon Strava à moi !! Les dates importantes qui peuvent avoir des impacts sur mon horaire s’y retrouvent. J’y inscris aussi quand je suis blessé et si je suis trop malade pour pas m’entraîner. Avec les années qui passent ça fait des données intéressantes à consulter, qui sert absolument à rien !! Finalement, mes semaines de garde avec mes 2 petits mousses évidemment, c’est pour moi le principal impact par rapport au temps dont je dispose.
Si j’arrive à respecter le plan que j’ai concocté je suis confiant de pouvoir réussir. Mes proches sont avisés : je suis en mode 125 maintenant.
Finalement, je tente le coup. De faire des exercices à la maison en suivant une application dans le but de me renforcir (Exercices à la maison – Sans équipement : sur Google Play). Je n’ai jamais réussi à faire ça… Ça demande environ et pour le moment une dizaine de minutes par jour, à tous les jours. À date j’aime ça, c’est super simple, pas long et au bout du compte ça pourra juste m’aider. Si je persiste la récompense pourrait être grande. Courir tous ces kilomètres et pendant toutes ces heures, ça demande des ressources. Je sais pas combien de temps je réussirai à garder le rythme, mais quand je vous dis que je suis mode 125, c’est ce que ça veut dire !!
On se reparle pour la partie #2 et bon début d’hiver !!
Pour lire l’article précédent, soit : En route vers UTHC 125 – Présentation et introduction.