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2020 : l’année des apprentissages… Ça va bien aller!

karine-laberge

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Lorsque l’année 2020 a commencé, j’étais déjà inscrite à deux courses pour la saison estivale. Oui, le fait d’être inscrite à des courses a toujours aidé ma motivation. D’avoir des buts est stimulant, selon moi. En ce début d’année, j’étais relativement en forme. J’ai profité de la fin de la saison de course pour me procurer un FatBike et modifier un peu l’entrainement afin de garder la flamme et la forme, sans nécessairement courir.

Janvier et février se sont déroulés sans embûche : ski de fond, raquettes, montées du Mont Ste-Anne, FatBike et, évidement, la course. Mon premier plan avait été fait avec ma coach, Renée Hamel, et j’attendais le mois de mars pour – enfin- vraiment m’y remettre. Mais en arrière-plan, nous commençons à entendre parler plus intensément de la COVID-19. Elle qui était si loin, semble se rapprocher de plus en plus. Et voilà que le premier cas arrive au Québec. Et le deuxième…. Rapidement, les mesures de confinement se dessinent : l’école – mon travail- est dans les premiers à être à l’arrêt. Deux jours plus tard, arrêt des rassemblements et fermeture des montagnes de ski. Pour la coureuse en sentier que je suis, ce n’est pas l’idéal.



Voilà qu’à la mi-mars, je me retrouve face à un choix : la résignation ou la résilience. Ce choix teintera le reste de mes entraînements printaniers. Mon choix s’est arrêté sur la résilience. Oui, il est nécessaire de se résigner, c’est-à-dire d’adopter une attitude d’acceptation, de se soumettre aux consignes, mais de là à abandonner mes rêves : jamais! Je choisi la résilience afin de surmonter les moments difficiles et de développer ma résistance.

Au lieu de faire des montées et descentes de la montagne, je fais des allers-retours dans les rues en pentes près de chez moi et je pratique les escaliers. Au lieu de courir dans les sentiers, je fais des kilomètres dans les rues. Pour moi, qui ai fait le choix de courir en sentier, je dois me parler et trouver des points positifs sur ce bitume. Au lieu de le voir comme une corvée, je me trouve des éléments positifs. Juste de ne pas avoir abandonné, cela améliore une partie de mon mental et ne sera que positif lors des futurs événements de course.

Des deux événements auxquels j’étais inscrite, l’organisation du premier a décidé de reporter à l’an prochain. Je retournais faire le 54 km du Gaspesia100 ,suite au coup de cœur que j’avais eu pour cette course et pour l’organisation. J’avais hâte, ma sœur aussi – son premier voyage à Percé- mais cela ne sera que partie remise. Il en va de la santé de tous. Encore un effort de résilience.

Pour le moment, je m’accroche au deuxième, avec plus ou moins d’espoir. Je dois faire le 80 km Harricana en septembre. Je souhaite pouvoir me tester sur cette distance que je ne connais pas, mais bon. J’aimerais faire, comme l’an passé, une deuxième distance le dimanche… mais j’attends avant de m’inscrire: le dénivelé total de ma saison d’entraînement sera-t-il adéquat pour faire deux courses? À suivre…..

J’ai l’impression que cette année sera une année blanche pour les courses, afin de réussir une bataille, beaucoup plus grande et plus longue, que ce que je réalise lors de ces événements. Je souhaite avoir appris en cette période difficile, et en sortir  plus forte mentalement et physiquement.

Continuons de suivre les règles et gardons espoir. Si ce n’est pas maintenant, ce sera plus tard.