« Choisis bien tes mots car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure » [Proverbe Navajos]
(Prose portant sur ma quatrième Diagonale des Fous et librement inspirée du Cercle des Poètes disparus: https://www.youtube.com/watch?v=BUsjEw-1Eik)
On court et on marche la Diagonale des Fous non pas parce que « ça fait bien ».
On court et on marche la Diagonale des Fous parce que l’on fait partie de l’humanité, et que l’humanité est faite de passions.
Un Ecotrail de Paris et une SaintéLyon sont certainement de nobles stades* pour des trailers qui appréhendent la Redoute.
Mais vivre la ferveur d’un départ sur la grande avenue de St Pierre, ressentir l’effervescence de toute une île, c’est en fait pour cela que l’on vit.
Pour citer Antoine Guillon**: « O moi ! O la vie! Tant de questions sur le poids transporté qui m’assaillent sans cesse, ces interminables sentiers qui mènent à Roche Plate, ces étoiles qui peinent à dépasser le Maïdo.
Qu’y a-t-il de bon en cela ? Ô moi ! Ô la vie ! ».
Réponse :« Que tu es ici, que la vie existe et que Ti pa ti pa nou va arriver »
Que le prodigieux spectacle dans Mafate continue et que tu peux y apporter ta rime.
Que le prodigieux spectacle dans Mafate continue et que toi, coureur ou bénévole, tu peux y apporter ta rime…
Quelle sera ta rime ?
Notes de bas de page:
(*) Oui je sais que ce ne sont pas des « stades » mais des « courses » mais j’ai voulu conserver une forme de « licence poétique » avec en primeur une sorte de clin d’œil au stade de la Redoute. Tu ne peux pas comprendre t’es pas poète merde!
(**) Quitte à inventer une citation j’ai préféré dire que c’était d’Antoine Guillon plutôt que de Maxime Cazajous. D’abord parce que je me la pète souvent en disant que j’ai couru quelques heures avec Antoine que j’ai rencontré par hasard sur les plateaux du Caroux et puis surtout parce qu’en cas de fort mécontentement de la personne faussement citée je préfère affronter Guillon dont l’ancien sport était l’apnée plutôt que Cazajous qui est un ancien rugbyman… Non je ne suis pas lâche, c’est juste que je connais mes limites.