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Pourquoi est-ce que je cours ?

Ceci n’est pas un article Post Course … Pour lecteurs avertis.

Pourquoi est-ce que je cours ? C’est la grande question que je pose depuis un certain temps. Je cours depuis quelques années. Je suis assez assidue. La course à pied fait partie de mon quotidien. Il n’y a pas une seule journée où je ne parle pas de course à pied.

Je sais pourquoi j’ai commencé à courir. Je me souviens exactement à quel moment j’ai mis des espadrilles pour aller courir. Je me souviens de mes premières foulées. Je me rappelle de l’endroit où je les ai faites aussi. À ce moment, je ne courais pas beaucoup.  3 km, en continu, était un exploit.

Je me souviens de ma première course officielle. Je me souviendrai toujours de chaque minute de cette première fois. Ce fût, pour moi, le 5 km le plus long, le plus difficile et le plus interminable de toute la vie, lol.

Je me souviens de chaque course officielle sur route et en sentier auxquelles j’ai participé. Je me souviens de la fois où j’ai franchi ma première arche de trail. Je me souviens de mon premier tour du Mont Sainte-Anne où j’ai trouvé ça long et pénible.  Mon dieu! Mais ça ne finissait plus jamais de finir.

J’ai l’image de la vue du sommet du Mont Albert gravée à tout jamais dans la tête. Je me souviendrai toujours de la fois où il pleuvait à la base et qu’il neigeait au sommet au mois de septembre.

Je me souviens du moment où j’en ai eu assez de courir sur la route. Je me souviens du moment où on m’a dit : « Quand tu vas commencer à courir en sentier, tu ne retourneras jamais sur la route !» (Cette personne n’avait pas tord.)

Je sais que courir est bon pour la santé physique. Je sais que courir est bon pour la santé mentale. Je sais que courir est magique parce que tu découvres de nouveaux endroits différemment. Je sais que courir fait partie intégrante de ma vie.

Mais jusqu’ici, je ne savais pas trop pourquoi je courais. Je me suis posée la question mille et une fois. Je n’avais jamais vraiment encore trouvé la réponse. J’écoutais ce que les autres me disaient. J’essayais de me trouver dans les réponses des autres, mais ce n’était pas tout à fait ma réponse. Je ne me sentais pas confortable avec les réponses des autres. Nous avons tous de très bonnes raisons de courir. Je ne jugerai jamais quelqu’un qui sait pourquoi il court parce que lui, au moins, il le sait !

Mais moi, pourquoi est-ce que je cours ?

J’ai enfin découvert que très dernièrement la réponse à cette question. En haut d’une montagne, après plusieurs kilomètres dans les jambes, j’ai finalement trouvé la réponse,… MA réponse.

Je cours pour l’accomplissement que cela m’apporte. En fait, ce que je préfère de la course à pied n’est pas l’entrainement, les courses officielles, les chronos, les statistiques ou les photos famous sur instagram. Je cours parce que courir me permet de me redécouvrir à chaque fois. Je cours parce que courir me permet de m’impressionner à chaque fois  Je cours parce que cela m’apporte ce sentiment euphorique d’accomplissement. Je cours parce que c’est une des seules choses qui me permet de m’accomplir à 100%.

Accomplir quelque chose est un sentiment enivrant, peu importe la nature et la grosseur de cet exploit. Aller toucher l a limite de l’impossible rend quelque chose d’autre possible. Et cette sensation qui me prend au ventre, qui m’envahit à chaque fois que j’accomplis quelque chose de nouveau, et bien, ça, pour moi, c’est la seule et unique raison du pourquoi que je cours.